Philippe Di Loreto

responsable du pôle coopération décentralisée à la Métropole de Lyon et à la ville de Lyon

Il nous rappelle l’origine de l’implication des collectivités locales et territoriales à l’internationale. Après la deuxième guerre mondiale, naît une vraie volonté d’impliquer les citoyens dans la diplomatie afin que les peuples, au travers de maillage concrets deviennent des acteurs de paix.

Si le 1er territoire international de la Métropole est elle-même: 13 000 étudiants étrangers (10% environ du total des étudiants métropolitains), 80 consulats, l’action de la Métropole à l’international s’articule autour de 6 grands axes sur 4 continents.

Les 6 grands axes de la Métropole de Lyon à l’international

  • le soutien au développement international des acteurs du territoire : entrepreneurs, professionnels de l’éducation, étudiants, associations, artistes, partenaires institutionnels ;
  • des échanges de pratiques entre experts en politiques publiques avec d’autres territoires dans le monde ;
  • la participation et la mobilisation des services de la collectivité dans le cadre de projets collaboratifs européens et internationaux ;
  • la mobilisation des partenaires et des réseaux européens et internationaux permettant d’accueillir sur le territoire de grands projets ou événements d’envergure mondiale (Académie de l’Organisation Mondiale de la Santé, grands événements sportifs, Worldskills, …) ;
  • l’accompagnement de villes partenaires dans les pays émergents pour permettre au plus grand nombre l’accès aux services publics essentiels (eau, gestion de l’eau, des déchets, des mobilités, accès à l’éducation …) ;
  • la recherche de financements européens comme levier de développement des politiques publiques prioritaires.

Après cette présentation très enrichissante des échanges s’instaurent entre les jeunes élus et Philippe Di Loreto

Il ressort notamment que pour qu’un partenariat à l’international soit réussi pour l’ensemble des partenaires (gagnant – gagnant) il est important :

  • De savoir écouter, d’accepter d’apprendre de l’autre, de ne pas se positionner comme un sachant
  • De se faire confiance à priori
  • De prendre son temps
  • De travailler avec son ou ses partenaires sur des problématiques partagées
  • D’accepter d’aborder les questions et problématiques (pauvreté, changement climatique, migration…) avec « un regard décalé »

Les enjeux d’un collège ouvert à l’international

  • Echanges d’idées et réalisation de projets communs avec d’autres collèges du monde sur des thèmes partagés
  • Faire des rencontres et des échanges
  • S’informer sur les actions écologiques des autres pays
  • Développer des projets communs pour mieux répondre aux enjeux écologiques
  • Améliorer l’apprentissage des langues
  • Echanges culturels et linguistiques
  • Découvrir des cultures différentes
  • Renouer des liens entre différentes cultures
  • S’ouvrir à d’autres systèmes scolaires
  • Améliorer la connaissance des villes et Métropoles étrangères
  • Briser les stéréotypes (non, nous n’avons pas nécessairement un béret sur la tête et une baguette sous le bras)
  • Sponsoring sportif avec d’autres pays

En conclusion….

Merci à Philippe Di Loreto de ses apports qui nous ont permis : 

  • de mieux comprendre le thème de notre commission
  • de découvrir les actions de la Métropole à l’international

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